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Assurance-vie : pourquoi il faut diversifier ses investissements ?

Publié le 18/06/2018
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C’est l’un des placements préférés des Français, et le favori des gros patrimoines : l’assurance-vie concentre à elle seule plus de 1700 milliards d’euros d’encours, à savoir 40 % de l’épargne financière ! Pour ceux qui détiennent moins de 150 000 euros d’encours, l’assurance-vie offre, au bout de huit ans, une fiscalité sur le revenu plus douce que la flat tax de 30% qui frappe la plupart des autres placements. Mais surtout, pour tous les contrats, quels que soient les montants investis, l’assurance-vie permet de transmettre, après son décès, jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire sans aucun impôt. C’est donc un formidable outil de transmission.

Longtemps, elle a aussi fait le bonheur des épargnants avec les taux de rémunération plutôt avantageux des fonds en euros, ceux investis en placements obligataires, et réputés sans risques. En 2000, les fonds en euros de certains contrats servaient plus de 6 % nets, plus de quatre points de plus que l’inflation ! Et ce, sans aucun risque puisque les fonds investis sont garantis.

Diversifier pour améliorer le rendement
Affectées par la baisse continue des taux des emprunts d’état depuis dix ans, les compagnies d’assurance ne peuvent plus proposer les mêmes rendements pour leurs fonds en euros. En 2017, les titulaires de ce même contrat ont vu sa rémunération annuelle tomber à 2,40%. Et pourtant, ils continuent à attribuer 85 % de leurs encours dans ce fameux fonds en euros… tout en regrettant sa faible rémunération.

Aujourd’hui, pour obtenir de meilleurs rendements, il faut accepter de prendre une dose de risque plus importante. Et donc, se résoudre à investir une partie significative de ses avoirs en assurance-vie dans des unités de comptes, plus dynamiques que le fonds en euros.

L’éventail est large : la plupart des contrats proposent une multitude de supports, des actions des pays émergents, aux obligations à haut rendement, en passant par des fonds immobiliers, sans compter les classiques investissements en actions européennes et américaines et les fonds dits « flexibles ». Les investisseurs ont donc le choix, et peuvent doser leur prise de risque tout en diversifiant leurs actifs.

Une nuance toutefois : la pertinence des investissements dans un contrat d’assurance-vie s’apprécie au regard de l’ensemble du patrimoine. Certains épargnants, déjà friands de pierre et multi-propriétaires, ne doivent pas investir dans les fonds immobiliers, car cela renforcerait la part d’immobilier de leur patrimoine. Même chose pour le titulaire d’un PEA rempli d’actions européennes : il préférera les actions américaines ou celles des pays émergents, et oubliera les actions européennes pour son contrat d’assurance-vie.


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