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Quand parle-t-on de « private equity » ?

Publié le 27/08/2018
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Le « private equity » consiste à investir dans l’économie réelle au travers d’entreprises « non cotées ». Un placement plus risqué que la Bourse ou l’immobilier mais plus performant.

Mieux que le CAC 40 !
Sur les quinze dernières années, l’investissement dans des entreprises « non cotées en Bourse », ce que l’on appelle le « private equity » a rapporté 10,8 % par an. Une performance à comparer à celle des grandes actions cotées de la Bourse de Paris (7,1 % avec dividendes réinvestis). Ces chiffres proviennent d’une étude de l’association France Invest qui regroupe les acteurs du « private equity » en France et qui promeut « une solution de diversification patrimoniale au couple risque-rendement particulièrement intéressant pour qui souhaite investir dans l'économie réelle et dispose pour ce faire d'un horizon de placement suffisamment long »

Une formule de placement largement favorisée par le gouvernement au travers de sa loi Pacte qui veut flécher davantage l’épargne des Français vers l’économie réelle en facilitant l’accès au private equity dans le cadre de l’assurance-vie, ce qui devrait rendre ce type d’investissements plus accessible. 

Car investir dans une société non cotée reste compliqué et risqué. Toutes les petites entreprises ne deviennent pas des multinationales, donc pour l'épargnant, le risque de perte en capital est bien réel. La sélection des dossiers est donc cruciale et nécessite de s’appuyer sur de bons intermédiaires.

Une première solution consiste à passer par des clubs de « business angels » ou des plates-formes de financement participatif (crowdfunding). Les dossiers présentés bénéficient de la fiscalité avantageuse propre aux investissements directs dans les PME. Mais ce type d'investissement n'offre cependant aucune garantie de plus-values.

Plus faciles d’accès, les fonds communs de placements pour l'innovation (FCPI) et les fonds d'investissement de proximité (FIP) permettent d’investir dans le « private equity » en limitant les risques. Ces produits, créés en 1997 et distribués par les réseaux bancaires ou les conseillers en gestion de patrimoine, ont réussi à s'attirer les grâces des épargnants en raison de leurs avantages fiscaux. Ils sont entièrement pilotés par un gestionnaire spécialisé, qui s'occupe également de la revente des différentes participations lorsque le produit arrive à son terme.

Bénéficier de la fiscalité de l’assurance-vie
Conçus pour investir dans des sociétés non cotées, les fonds communs de placement à risque (FCPR) font désormais partie des unités de compte disponibles via un contrat d’assurance-vie. Mais attention, leurs frais sont plus élevés (environ 4 à 5 % par an), auxquels s'ajoutent les frais du contrat et d’éventuels frais de sortie. En outre, ces unités de compte peuvent comporter un délai de blocage de quatre à cinq ans. Pour autant, les assureurs garantissent la disponibilité des fonds au client. C'est leur gros avantage.

Ne jamais oublier que l’investissement dans le « non coté » doit rester minoritaire dans une stratégie patrimoniale (5 % à 10 % de son capital disponible).


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