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Souple et pérenne, la Société Civile Immobilière (SCI) offre de multiples atouts pour gérer ou transmettre un patrimoine immobilier. Cependant, cette forme de société impose aussi un certain nombre de contraintes lors de de sa création et au cours de son existence.
Achat ou apport
Le
plus souvent, c’est la SCI qui acquiert directement le(s) bien(s) immobilier(s)
grâce aux fonds apportés par les associés et, parfois, à un emprunt. Plus
rarement, le bien a été acheté avant la constitution de la société. Il lui est
alors « apporté ».
Cette solution peut être à l’origine de mauvaises surprises avec, notamment, une possible taxation sur les plus-values si le bien a pris de la valeur depuis son acquisition et, parfois (apport à titre onéreux, notamment), le paiement de droits d’enregistrement au taux de 5%. Ces derniers auront alors été payés deux fois pour le même bien : au moment de son achat puis lors de son apport. Quelle que soit la situation, les associés se partagent les parts à hauteur de leur apport.
Une gestion facilitée
La
SCI permet à plusieurs personnes d’acquérir un bien ensemble. Plus souple que
l’indivision (l’unanimité reste requise pour les décisions importantes), elle
permet d’adapter la rédaction des statuts aux objectifs visés : gérer un
patrimoine locatif, conserver une maison de famille… Elle facilite aussi, pour
les professions libérales et les commerçants, la possibilité de dissocier leurs
patrimoines personnels et professionnels.
Une transmission
optimisée
Il
est plus facile de répartir entre plusieurs enfants des parts de sociétés qu’un
immeuble, difficilement « découpable ». De plus, transmettre des
parts permet d’optimiser les abattements sur les droits de donation (100.000
euros tous les 15 ans entre parent et enfant et 31.865 euros entre grand parent
et petit enfant).
Des contraintes
spécifiques
Créer une SCI impose des
frais et nécessite un minimum de formalisme : rédaction des statuts,
formalités de publicité dans un journal d’annonces légales et immatriculation
au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Ce même formalisme subsiste
pendant toute la durée de vie de la société : tenue d’une Assemblée Générale
annuelle des associés et déclaration fiscale annuelle si la société perçoit des
loyers.