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Composé de plantes disposées à la verticale, un mur végétal a plusieurs atouts : il est esthétique et il peut protéger du bruit et de la chaleur. Il a aussi une fonction écologique car il favorise la biodiversité, notamment en milieu urbain.
Deux techniques possibles
Le premier procédé utilisé pour créer un mur végétal est la culture hydroponique. Elle utilise un substrat inerte comme support (feutre végétal, laine de roche, fibre de coco…) qui est agrafé sur un panneau (une plaque de PVC étanche, par exemple). Les plantes sont insérées dans le support, s’y enracinent et s’y développent.
La culture « classique » constitue l’alternative à la culture hydroponique. Un substrat non inerte (il peut s’agir de tourbe, de compost ou de zéolithe…) est déposé dans des supports (cages métalliques, modules en plastique…) dans lesquels les végétaux seront plantés.
Suivant la technique choisie et les plantes électionnées, un mur végétal extérieur installé par un professionnel vous reviendra, en moyenne, entre 300 et 500€/m².
A noter : la création d’un mur végétal intérieur est beaucoup plus coûteux : autour de 1000€/m².
Un entretien simplifié
Choisissez des plantes robustes et compatibles entre elles, l’entretien de votre mur en sera facilité. Veillez à arroser (l’arrosage est, en général, automatique) régulièrement, les murs végétaux étant particulièrement sensibles à la sécheresse. N’oubliez pas, non plus, un apport régulier d’engrais, surtout en culture hydroponique. Vous devrez aussi enlever les végétaux et les feuilles mortes, nettoyer les buses d’irrigation et procéder à une taille périodique pour limiter la croissance des végétaux.
Des démarches administratives obligatoires
Le mur végétal modifiant l’aspect extérieur d’un bâtiment, vous devrez déposer une déclaration préalable de travaux en mairie. Si vous êtes en copropriété, il faudra, en plus, obtenir l’accord de l’assemblée générale des copropriétaires. Le vote a lieu à la majorité absolue de l’article 25 (majorité des voies de l’ensemble des copropriétaires).