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Comment investir dans le non côté ?

Publié le 07/01/2019
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L’avantage prédominant de l’investissement dans le non coté est sa rentabilité. Selon l’étude annuelle France investissement (ex-AFIC) de 2017, elle est estimée à 10,1 % par an depuis 1987 et est supérieure aux autres grandes classes d’actifs. Mais seuls des investisseurs avertis peuvent placer dans le non coté une partie minime de leurs actifs financiers. Comment et pourquoi ? Réponse dans cet article

Investir via la gestion collective

Les OPC small et mid cap offrent, avec une liquidité plus importante, l’accès à de nombreuses sociétés européennes. Il existe même des ETF (trackers) fondés sur ce segment d’actions (par exemple : Privex), qui eux sont toujours totalement liquides.

Les FCPR, forme particulière de fonds communs de placement, peuvent détenir des obligations (par exemple : Entrepreneur venture 100 % obligations), ce qui permet une diversification sur une autre classe d’actifs ainsi que le versement régulier de coupons tout en étant également éligible au PEA PME.

Les FCPI sont des fonds dont l'actif est constitué à 70 % de titres financiers, de parts de SARL et d'avances en compte courant de sociétés non cotées innovantes. Les actifs des FIP sont quant à eux constitués pour au moins 70 % de titres financiers, de parts de SARL et d'avances en compte courant de sociétés non cotées situées dans une zone géographique spécifique.

Fiscalement, les FCPI et les FIP, sous réserve d’une obligation de conserver les parts pendant au moins 5 ans :

  • ouvrent droit à une réduction d’impôt de 18 % plafonnée qui sera portée à 25 % prochainement, mais à proportion du quota d’investissement dans les PME éligibles ;
  • sont exonérés sur la plus-value et les revenus distribués.

Il faut noter que le rachat des parts de ces fonds à l’échéance est rarement prévu par la société de gestion avant un délai de 8 ans prorogeable jusqu’à 10 ans.

Investir en direct
L’achat de titres en direct, en participant à des fonds de business angel, est plutôt réservé à des entrepreneurs et est fortement volatile et risqué.
Sinon, à moins de participer à la création d’une société d’un proche, l’investissement en titres financiers (actions, obligations, etc.) d’une société non cotée via une plateforme de crowdfunding ou de financement participatif est intéressant. Cette modalité a l’avantage d’un ticket d’entrée qui peut être relativement faible et permet de choisir plusieurs entreprises. Il est prudent de vérifier le bon enregistrement de ces plates-formes de financement participatif auprès du registre de l’ORIAS en tant que conseiller en investissement participatif (CIP) ou prestataires en services d’investissement (PSI).

Les titres détenus en direct peuvent également faire bénéficier d’une réduction d’impôt (sous conditions) appelée réduction Madelin ou investissement dans les PME, lorsqu’il s’agit de création ou certaines augmentations de capital. Cette réduction est de 18 % (portée prochainement à 25 %) des sommes investies (sous conditions de conservation pendant 5 ans).
Le risque de l’investissement en direct par rapport à ceux effectués dans les supports de gestion collective (OPC, FCPI, FIP FCPR…) est l’absence de marché secondaire pour la revente des titres en plus du risque commun de perte du capital investi et de l’absence de pouvoirs sur la direction de l’entreprise…

Dans le cadre d’enveloppes fiscales
Pour toutes les modalités de détention - OPC private equity ou small caps, FCPR, FCPI ou FIP, titres vifs…- le PEA PME est une enveloppe intéressante, qui défiscalise les distributions (dividendes et coupons d’obligations) ainsi que la plus-value.
L’assurance vie permet de bénéficier d’abattements et d’une taxation réduite au terme des huit ans ou en cas de transmission sur des fonds UC (FCPR). Une enveloppe spécifique NSK permet sous conditions d’être totalement exonéré de taxation (IR ou flat tax).

L’épargne salariale permet également une défiscalisation totale des plus-values et des distributions et le FCPE d’actionnariat salarié permet même d’investir en titres non cotés de son entreprise.


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