En adoptant la Directive MIF II, l’objectif de la Commission européenne était de garantir une plus grande transparence dans l’utilisation des instruments financiers de gestion. Il était notamment question de permettre au client d’être en mesure de mieux comprendre les choix des gérants et de renforcer son information sur les produits et les frais. Retour sur cette Directive entrée en vigueur le 1er janvier 2018.
La Directive européenne MIF II (Directive sur les Marchés d’Instruments Financiers) a été votée par le Parlement européen puis transposée dans chacun des 28 pays. Prévues pour garantir une plus grande transparence des marchés financiers et une meilleure protection de l’épargnant européen, les dispositions de cette Directive ont également eu pour effet de renforcer les liens entre les gérants et leurs clients.
La relation clients modifiée à tous les niveaux
Les mesures de transparence de la Directive MIF II ont impliqué plus de contrôle pour le gérant. Ex ante tout d’abord : au moment de la rencontre avec le client. A ce stade, le gérant doit émettre deux documents. Une « fiche d’entrée en relation » avec le client afin de mieux le connaître, appréhender ses objectifs de gestion, faire un point sur sa connaissance boursière, mais aussi sur ce que regroupe son capital et ce qu’il en attend. Ensuite, un mandat de gestion doit être établi pour nouer la relation entre la société de gestion et le client. Ce mandat évalue le risque maximum que le client est prêt à accepter et assure une totale transparence au sujet des frais supportés par le client.
Ex post, la relation avec le client s’est elle aussi renforcée. Tout d’abord avec l’envoi de reportings trimestriels, lesquels améliorent l’information du client, notamment dans les cas de baisse importante des marchés. Et une fois par an, la société de gestion doit communiquer sur l’ensemble des frais relativement à la totalité des intervenants (dépositaires, gérants, autres Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM)) et ce, tant en valeur absolue qu’en pourcentage du patrimoine.
Des clients réceptifs à ces nouvelles procédures
Pour les sociétés de gestion, la mise en place de la Directive MIF II a été assez lourde en pratique. De couteux et importants développements informatiques ont dû être effectués et il a fallu faire signer tous les documents aux clients, tant les nouveaux clients que les clients déjà en portefeuille.
Cette mise en œuvre n’a toutefois pas été perçue comme une contrainte. Les clients ont reçu cette nouvelle réglementation de manière positive et cela a renforcé le pacte de confiance qui existe entre le gérant et son client, consolidant de fait la relation de proximité et dans la durée établie entre eux.
Depuis 1986, Rouvier Associés se concentre sur une offre de gestion « Quality & Value » destinée à préserver et faire fructifier le patrimoine financier de nos clients particuliers et professionnels.
Les décisions sont prises de façon collégiale et totalement indépendante de façon à favoriser l’alignement des intérêts des associés et des clients dans la durée.
Notre stratégie de gestion repose sur 3 piliers : une approche de terrain, une recherche financière interne et une mise en œuvre collégiale de la gestion.
La gamme resserrée de fonds se décline selon des profils de sensibilité différenciés, en fonction du degré de volatilité et de l'horizon d'investissement souhaités.
• Rouvier Patrimoine (1991), à dominante obligataire et faible volatilité
• Rouvier Valeurs (1991), fonds d’actions internationales
• Rouvier Evolution (2011), déclinaison de Rouvier Valeurs avec une couverture systématique
• Rouvier Europe (2003), fonds d’actions européennes éligible au PEA
• Rouvier Multimanager Balanced (2016), fonds de fonds selon une allocation discrétionnaire.
Voir aussi