Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas et exceptionnellement faibles sur le long terme. Alors que la remontée des taux se fait attendre, les gérants doivent composer avec cet environnement et des risques nouveaux.
La situation dure. C’est ce qui fait sa particularité et génère un risque réel aujourd’hui. Le risque vient du fait que les taux sont censés rémunérer le loyer de l’argent. Autrement dit, les taux devraient varier en fonction de la durée de l’émission et de la qualité de l’émetteur. Or, aujourd’hui les maturités et les émetteurs sont amalgamés, avec parfois des taux actuariels négatifs.
La France emprunte par exemple à deux ans à -0,3% et à +0,3% à 10 ans. La courbe est plate, les bons émetteurs empruntant à des taux à peine plus faibles que les emprunteurs de qualité plus spéculative, ce qui écrase totalement les primes de risque. C’est le résultat des politiques monétaires mises en place dans le sillage de la crise de 2008, qui devait être un remède aux difficultés économiques de l’époque. Pourtant, cette situation se prolonge de façon pilotée par la BCE.
Un placement compliqué à appréhender
Le paradis artificiel de l’argent gratuit est comme pour un médicament : il peut causer des déséquilibres et des phénomènes d’accoutumance. Les épargnants européens ont à cœur de conserver leur patrimoine et aujourd’hui, en zone euro, le placement obligataire n’a plus beaucoup d’intérêt.
Pourtant, c’était le placement de ces 30 dernières années. Mais les épargnants sont amenés à introduire des investissements en actions, dans la construction de leur portefeuille, même si c’est un actif considéré comme risqué. En effet, ces dernières années, le prix des obligations a atteint des niveaux exorbitants, avec quelques fois des bulles, ce qui implique que le risque a finalement changé de camp.
Investir en actions aujourd’hui, c’est s’assurer de la rentabilité et la préservation du pouvoir d’achat à long terme. Certes, la volatilité à court terme sur les actions, peut décontenancer les épargnants, mais en ne vendant pas immédiatement dans la panique et en étant accompagné par un professionnel de la gestion, les épargnants peuvent se satisfaire des investissements en actions.
Une remontée attendue mais encore inconnue
La remontée des taux se produira tôt ou tard. Aujourd’hui, personne ne sait toutefois quand elle aura lieu et de quelle ampleur elle sera. La conséquence est que les gérants sécurisent les portefeuilles en limitant les prises de risques sur les maturités (courtes) et les qualités des signatures (grande qualité). Cela permet une prudence par rapport aux revenus avec de la liquidité possible.
Du coté des actions, les épargnants doivent se méfier des entreprises trop endettées qui pourraient souffrir de la remontée des taux. Finalement, il faut privilégier la qualité et la discipline de prix pour optimiser le couple rendement /risque dans ces prochaines années.
Depuis 1986, Rouvier Associés se concentre sur une offre de gestion « Quality & Value » destinée à préserver et faire fructifier le patrimoine financier de nos clients particuliers et professionnels.
Les décisions sont prises de façon collégiale et totalement indépendante de façon à favoriser l’alignement des intérêts des associés et des clients dans la durée.
Notre stratégie de gestion repose sur 3 piliers : une approche de terrain, une recherche financière interne et une mise en œuvre collégiale de la gestion.
La gamme resserrée de fonds se décline selon des profils de sensibilité différenciés, en fonction du degré de volatilité et de l'horizon d'investissement souhaités.
• Rouvier Patrimoine (1991), à dominante obligataire et faible volatilité
• Rouvier Valeurs (1991), fonds d’actions internationales
• Rouvier Evolution (2011), déclinaison de Rouvier Valeurs avec une couverture systématique
• Rouvier Europe (2003), fonds d’actions européennes éligible au PEA
• Rouvier Multimanager Balanced (2016), fonds de fonds selon une allocation discrétionnaire.
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