Investissement immobilier : un rendement optimal à la clé

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Publié le 05/03/2020

Avec des taux de rentabilité très variables, les placements financiers sont souvent délaissés par les investisseurs au profit de l'immobilier. Elle est la valeur sûre et refuge des français car financièrement attractive !

Placements financiers : un marché volatile

Pour choisir entre la Bourse et l'immobilier, les investisseurs doivent s’interroger sur la rentabilité de leur placement. À ce jour, l'avantage va à l'immobilier.  Car, les placements financiers offrent dans l'ensemble des taux de rentabilité faibles. Le Livret A rapporte par exemple 0,75 % par an et la rentabilité des assurances-vie varie de 1,5 % et à 3 % avant prélèvement sociaux. Les actifs boursiers, quant à eux, offrent parfois des taux de rentabilité à 2 chiffres... à condition d'aimer le risque ! Ces dernières années, le CAC 40, estimé à 5 600 points en janvier 2007 est tombé à 2800 points en janvier 2009. Il est remonté à 3 800 points fin 2010, pour finalement dépasser les 5 800 points en 2018, ce qui rend difficile la prévision, sur le long terme, pour ce type de placement. 

Crédit immobilier : l'effet de levier

L’immobilier lui a le vent en poupe et conserve son avantage grâce aux taux de crédit historiquement bas (1,5 % en moyenne hors assurances, toutes durées confondues). La plupart des placements financiers, en principe, ne peuvent pas être achetés à l'aide d'un prêt. L'immobilier déroge à cette règle. Ainsi, l'investisseur peut réaliser un placement à l'aide du capital constitué dans 15, 20 ou 25 ans, selon la durée du prêt. Il mobilise peu d'épargne personnelle et ne nécessite qu’un faible niveau d’apport (10% du prix du bien). 

L'investissement immobilier : un placement rémunérateur

De nombreux facteurs structurels poussent le marché de l'immobilier à la hausse, attirant de nombreux investisseurs sur le secteur. La demande de logement est corrélée à la pression démographique. Or, depuis 1975 la population française a augmenté de 25 % selon l'Insee. Le nombre de ménages enregistre une hausse de 57 % et la taille moyenne des ménages est passée de 3 personnes à 2,2 personnes. Ces données, conjuguées au phénomène de métropolisation, contribuent à renforcer la demande en logement. De fait, elles expliquent en partie la hausse régulière des prix de l'immobilier dans l'ensemble des grandes villes françaises (Paris, Bordeaux, Nantes, Lyon, Lille, Rennes…). Le besoin de logement y est tel, que les investisseurs, notamment en région, parviennent à des niveaux de rentabilité proches de 4 % à 5 % brut.

Où trouver des logements neufs ?

Selon l'enquête ECLN sur la commercialisation des logements neufs, réalisées en 2017, on trouve le plus d’appartements neufs en Île-de-France (33 475) puis en Auvergne-Rhône-Alpes.