Accueil > Épargne > Investir dans l’immobilier en 2021
Investir dans l’immobilier ne passe pas obligatoirement par l’achat d’une résidence principale, secondaire ou d’un bien immobilier locatif. En effet, certains placements sont adossés à des actifs immobiliers. Ils vous permettent de booster votre épargne en limitant vos risques*.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier collectent des fonds auprès des particuliers pour les investir dans des actifs immobiliers professionnels et/ou résidentiels puis les donner en location. Elles vous permettent de vous diversifier sur des marchés difficilement accessibles aux particuliers (maisons de retraite, hôtels, centres commerciaux, établissements médicaux, immobilier étranger…). Vous percevez chaque année une fraction des revenus locatifs encaissés par la société.
Les Organismes de Placement Collectif en Immobilier ne sont pas cantonnés à l’immobilier physique comme les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Ils investissent une partie de l’épargne collectée dans des valeurs mobilières comme des actions de sociétés immobilières et foncières internationales.
Les parts d’OPCI sont plus liquides et vous pouvez demander à tout moment à l’organisme de les racheter. Cependant, leurs performances peuvent être fluctuantes car elles sont davantage corrélées aux évolutions des marchés financiers. Par ailleurs, les revenus des OPCI relèvent généralement du régime fiscal des dividendes d’actions. Les frais de souscription des parts d’OPCI sont en moyenne de 4 à 5%.
Le financement participatif immobilier consiste à faire appel à des contributeurs privés, via des plateformes Internet spécialisées, pour financer des projets dans le secteur immobilier. Le prêt consenti est récupérable au bout d’un certain délai (1 à 3 ans le plus souvent) augmenté d’un intérêt. Les intérêts encaissés sont soumis à une imposition forfaitaire de 12,8%, sauf option pour l’application du barème de l’impôt. Ils sont aussi soumis à 17,2% de prélèvements sociaux.
Il est possible d’investir dans des SCPI ou des OPCI via votre contrat d’assurance-vie pour bénéficier du cadre fiscal avantageux de ce support d’épargne. L’assurance-vie permet également d’investir dans des SCI de location via certains fonds en unités de compte. Plus souples et liquides que les SCPI, les SCI investissent dans l’immobilier sous toutes ses formes (immobilier physique, parts de SCPI, sociétés foncières cotées…).
L’investissement dans des parts de SCPI doit être envisagé comme un placement à long terme. L’épargnant doit y placer l’argent dont il n’aura pas besoin avant 8 ou 10 ans.
Cependant, les parts de SCPI peuvent être revendues en cas de besoin. La plupart des sociétés de gestion organisent leur propre marché secondaire pour permettre aux investisseurs de vendre leurs parts à d’autres épargnants. Pour les SCPI à capital fixe, la valeur des parts dépend en partie du jeu de l’offre et de la demande. Par ailleurs, le souscripteur de parts de SCPI dites fiscales doit les conserver pendant au moins 6 ou 9 ans, sinon, il devra rembourser la réduction d’impôt dont il a bénéficié.
L’investissement dans des parts d’OPCI est également un support d’épargne de long terme. Toutefois, dans la mesure où il s’agit d’un placement plus liquide que les SCPI, les OPCI peuvent être envisagées dans une optique d’investissement à moyen terme, sur une durée comprise entre 4 et 5 ans.
Le saviez-vous ? Investir dans des parts de SCPI en nue-propriété permet de se constituer un patrimoine immobilier à moindre coût sans augmenter sa charge fiscale (impôt sur le revenu et impôt sur la fortune immobilière), et de percevoir un revenu complémentaire régulier au bout de quelques années. Ce type d’investissement est une solution adaptée aux contribuables fortement imposés pour préparer leur retraite. |
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les placements dans l’immobilier sont soumis aux fluctuations des marchés et le capital n’est pas garanti.