Accueil > Épargne > Diversifiez vos placements pour optimiser vos performances
Dans un contexte de crise sanitaire doublée d’une crise économique, les ménages éprouvent, quelques difficultés à se projeter et à s’engager à long terme. Ils privilégient la liquidité absolue, les dépôts à vue et les Livrets. Pourtant des solutions existent pour protéger leur épargne tout en optimisant les rendements.
Un adage boursier veut que « même les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ». Il s’applique parfaitement aux placements réglementés comme le Livret A. Pourtant les produits d’épargne réglementés ont été les plus populaires en France ces derniers mois et ont servi de réceptacle à l’incroyable montagne de liquidités économisées pendant la crise sanitaire (plus de 100 milliards d’euros).
En octobre, juste avant le deuxième confinement, les épargnants ont finalement boudé le Livret A. Cela a mis un terme à neuf mois consécutifs de collecte positive, avec une décollecte de 940 millions d’euros. Toutefois, pendant les dix premiers mois de l’année, la collecte reste positive avec plus de 24,8 milliards d’euros.
Selon la Fédération Française de l’Assurance (FFA), l’assurance-vie ralentit, quant à elle, sa décollecte au mois d’octobre. En effet, ce placement a été une des victimes collatérales de la crise sanitaire du fait de sa nature de placement à long terme. Depuis le début de la crise sanitaire (de mars à octobre), 9,3 milliards d’euros manquent à l’appel. Dans l’histoire de l’assurance-vie, un tel cycle de décollecte n’avait été jamais enregistré.
La très faible rémunération des Livrets réglementés, notamment du Livret A (0,5%), la baisse continue des rendements des fonds euros des contrats d’assurance-vie et la forte incitation à placer une partie de son épargne en unités de compte, pousse les épargnants à diversifier leur épargne. Solution permettant probablement de profiter du rebond de la croissance post-crise sanitaire.
De nombreux souscripteurs s’orientent vers des unités de comptes investies en actions, en direct ou via des fonds ou des investissements immobiliers. Disponibles sur un nombre croissant de contrats, les fonds structurés semblent être une solution à étudier pour investir en Bourse avec une garantie en capital. Ils promettent, en cas de hausse de la Bourse, de vous servir un coupon, avant de vous restituer tout ou partir de votre capital de départ.
Assurance-vie : 20 ans de baisse des fonds en euros Depuis le début des années 2000, les fonds en euros sont passés d’une performance moyenne de 5,3% à 1,4% en 2019*. Ils présentent désormais des rendements très faibles, en baisse quasi continuelle. La stabilisation du rendement du fonds euros en 2018 est à souligner mais ce rendement net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux de 17,2%, ne suffit plus à couvrir l’inflation qui de 1,1% en 2019 (0,5% attendue en 2020). Les experts anticipent des baisses supplémentaires dans les années à venir, certains parlent même de passer sous la rémunération du Livret A dans les trois ans (0,5%). |
De nombreux contrats d’assurance-vie permettent d’investir dans la pierre : Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), Organismes de Placement Collectif en Immobilier (OPCI) ou Sociétés Civiles Immobilières (SCI). Les SCPI rapportent 4 à 5% par an en moyenne, et les OPCI connaissent un parcours plus heurté, du fait de leur exposition aux actions de sociétés foncières malmenées par la crise actuelle*.
Il peut également être intéressant de profiter du nouveau PER (Plan d’Épargne Retraite). Cette nouvelle enveloppe présente de nombreux avantages fiscaux. Les versements volontaires sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 10% de vos revenus d’activité de l’année écoulée, avec un plafond maximum de 32.419 euros pour 2020.
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures