Assurance-vie, PER : les meilleurs placements pour votre retraite

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Publié le 29/03/2023

Pour préparer votre retraite, il est recommandé de se constituer une épargne le plus tôt possible. Selon une étude d'Ipsos réalisé pour le Cercle des Épargnants, 32 % des actifs estiment que le Plan d’Épargne Retraite (PER) est le meilleur placement pour préparer leur retraite. Cependant, il existe plusieurs produits d’épargne adaptés à des horizons, des profils et des objectifs différents.

L'assurance-vie : un placement adapté à de multiples objectifs

Les contrats d’assurance-vie offrent une grande souplesse pendant la phase de constitution de l’épargne et sur les modalités de sortie. Vous pouvez récupérer vos sommes épargnées soit sous forme de capital, soit sous forme de rente et vous constituer ainsi des revenus supplémentaires à vie. Elle offre également des avantages fiscaux importants, notamment une fiscalité privilégiée en cas de retrait après 8 ans d’ancienneté du contrat. Par ailleurs, en cas de retrait plus tôt, l'impôt s'applique uniquement sur la quote-part de plus-value comprise dans le retrait. En outre, en cas de décès, l'épargne est transmise aux bénéficiaires librement désignés, dans la majeure partie des cas sans droits de succession.

Le PER (Plan d’Épargne Retraite) pour préparer sa retraite

Depuis peu, l’assurance-vie est concurrencée par le PER (Plan d’Épargne Retraite) créé par la Loi Pacte. Cette enveloppe juridique et fiscale permet de se constituer un complément de retraite, en plus des régimes obligatoires. Vous pouvez transférer l'épargne des anciens plans (Perp, contrats Madelin…) déjà ouverts sur votre nouveau PER.

Le PER est très avantageux fiscalement, puisque les versements volontaires sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 10 % de vos revenus d’activité de l’année précédente, avec un plafond maximum de 32.908 euros pour 2023. Si vous êtes travailleur indépendant, vos versements sont déductibles dans des limites identiques à celles des anciens contrats Madelin. Le PER offre aussi la possibilité de renoncer à cet avantage « en entrée » pour bénéficier d’une fiscalité plus légère à la sortie à l’âge de la retraite quel que soit le mode de sortie choisi (retrait du capital ou versement d’une rente).

Le PEA : un placement boosté par la Loi Pacte

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) permet d'investir à long terme majoritairement dans des actions d'entreprises françaises ou européennes, et de générer, après un minimum de 5 ans, une rente viagère exonérée d'impôt sur le revenu.

Le PEA bancaire permet d'investir en Bourse, il prend la forme d'un compte titres associé à un compte espèces. Plus intéressant pour la préparation de la retraite, le PEA Assurance permet de bénéficier à la fois des avantages du PEA, mais aussi des atouts des contrats de capitalisation en unités de compte. Les conditions de fonctionnement de ce compte sont fiscalement plus avantageuses qu'un compte titres standard.

Investissement immobilier : de la pierre-papier pour sa retraite

L’achat de parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) offre également de nombreux atouts. Depuis la transformation de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), les patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d’euros sont imposables à l’IFI. Les parts de SCPI investies dans des parcs de biens immobiliers entrent donc dans ce calcul.

Le démembrement des parts de SCPI, peut permettre de réduire sa facture fiscale. Concrètement, il s’agit de séparer la nue-propriété des parts et leur usufruit. L’épargnant achète la nue-propriété et possède les parts de SCPI mais ne perçoit pas les revenus. Il récupérera la pleine propriété des parts à la fin de l’usufruit. L’usufruitier, de son côté, perçoit les loyers pendant toute la durée du démembrement. Cette technique permet d’investir à moindre coût et de ne pas alourdir sa fiscalité (impôt sur le revenu et IFI) pendant la durée du démembrement. Dans le cadre de la préparation de la retraite, il suffit de bien caler la durée du démembrement pour la faire coïncider avec la période de vie active où la fiscalité peut être parfois lourde. Au moment de la retraite, les revenus issus des parts pallient alors la baisse des revenus.

L’autre solution fiscalement avantageuse est de loger ses SCPI dans un contrat d’assurance-vie. Cela permet de bénéficier des avantages fiscaux de l’assurance-vie. Le principal inconvénient est alors lié aux frais du contrat d’assurance-vie (ils s’ajoutent à ceux de la SCPI).

 

Retraite par répartition, de quoi parle-t-on ?

Les salariés du secteur privé cotisent de manière obligatoire pour leur retraite. Ils sont automatiquement affiliés au régime de retraite de base de l’Assurance vieillesse, et au régime complémentaire Agirc-Arrco. Les cotisations versées pendant la vie professionnelle permettent de valider des trimestres (pour le régime de base) ou des points (pour le régime complémentaire). À l’heure de la retraite, ceux qui ont validé suffisamment de trimestres ont droit à une retraite de base à taux plein, les autres subissent une décote plus ou moins importante. Par ailleurs, les points acquis dans le régime Agirc-Arrco sont multipliés par la valeur de service du point pour déterminer le montant de la retraite complémentaire.