Mieux connaître les Petits Frères des Pauvres
Depuis 1946, les Petits Frères des Pauvres luttent contre l’isolement et la solitude des personnes âgées, prioritairement les plus démunies. Par nos actions, nous recréons des liens leur permettant de reprendre goût à la vie et faire partie du monde qui les entoure. Vivre tout simplement.
Notre manifeste
En France, 900 000 personnes âgées souffrent
d’isolement. Parmi elles, 300 000 sont en état de « mort sociale », privées de
liens et des plaisirs simples et essentiels de la vie. Au-delà du quotidien, cet
isolement affecte aussi leur santé. Une personne âgée isolée est une personne
en souffrance et, pour les Petits Frères des Pauvres, cette situation est
inacceptable. C’est pourquoi, depuis plus de 70 ans, les Petits Frères des
Pauvres sont aux côtés des personnes âgées souffrant d’isolement et de
solitude, prioritairement les plus démunies. Par nos actions, nous leur
permettons de vieillir le plus sereinement possible, dans l‘échange et le
partage, à reprendre goût à la vie et faire partie du monde qui les entoure. Vivre
tout simplement.
Par notre voix, nous incitons la société à changer de regard sur la vieillesse, nous témoignons des situations inacceptables que nous rencontrons, nous alertons les pouvoirs publics sur la nécessité d’agir, nous favorisons l’engagement citoyen.
Genèse des Petits Frères des Pauvres
Armand Marquiset,
fondateur des Petits Frères des Pauvres, était un homme en quête de sens. C’est
à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, après un long cheminement personnel et
spirituel, qu’il décide de se mettre pleinement au service des Autres et de
créer l’Association en 1946. Son projet : mobiliser de jeunes hommes au service
des plus pauvres. Et à la sortie de la guerre, les plus pauvres étaient les
personnes âgées, manquant de tout. Le nom de l’Association porte le sens de sa
motivation première : des hommes au service des pauvres.
C’est dans ce contexte que les valeurs fondatrices ont pris leurs racines : fraternité, fidélité, le sens de la fête et de la joie, le beau, l’audace, les fleurs avant le pain, des liens jusqu’au bout de la vie. Très vite, son ambition a été d’élever les Petits Frères des Pauvres au rang d’une congrégation religieuse : servir l’homme fragile c’était, pour lui, servir Dieu. Homme de conviction, il persistera dans cette intention. Reçu plusieurs fois à Rome par les papes Pie XII, Jean XXIII et Paul VI, il expose son idée. Mais dans l’élan conciliaire de Vatican 2, le cardinal archevêque de Paris Maurice Feltin lui conseille fortement une autre voie : « Il faut que vous restiez avec votre note caractéristique de laïcs… au risque de nuire à l’épanouissement des Petits Frères des Pauvres… Vous pourrez mieux vous adapter aux transformations nécessaires… ».
Armand Marquiset confie en 1965 les rênes des Petits Frères des Pauvres à ses proches fidèles et poursuit son idéal en fondant Frères des Hommes et part en Inde là où vivent, selon lui, les plus pauvres du monde. Les Petits Frères des Pauvres sont sans appartenance politique ni confessionnelle.
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