Diversifier
En investissant en Europe centrale, en Scandinavie ou dans d’autres pays du Vieux continent, les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) européennes permettent à l’épargnant de diversifier son patrimoine immobilier. Elles s’y développent dans des secteurs variés, notamment dans l’immobilier de bureaux, la logistique et le secteur résidentiel. En outre, la fiscalité appliquée est favorable.
Les SCPI ne limitent pas leurs investissements à la France. La monnaie unique facilite les arbitrages d’immeubles dans la zone euro. Les SCPI diversifient majoritairement leurs actifs en réalisant des acquisitions immobilières en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, mais également au Royaume-Uni. En Europe, le dynamisme de certaines zones géographiques offre des potentiels de développement et de rendements moyens supérieurs aux fonds euros de l’assurance-vie ou à ceux des livrets réglementés.
Pour rechercher la performance, les zones d’investissements des SCPI s’étendent notamment en Europe centrale ou encore en Scandinavie. Au troisième semestre 2021, selon l’Aspim (Association française des sociétés de placement), 30 % des acquisitions des SCPI ont été réalisées à l’étranger : Pays-Bas (10 %), Allemagne (8 %), Royaume-Uni (5 %), Espagne (3 %), Italie (2 %) et Irlande (1 %).
Dans cette zone élargie, les SCPI développent leurs parcs immobiliers dans des secteurs variés. Si l’immobilier de bureaux reste majoritaire, leurs investissements se déploient dans les domaines de la santé, de l’éducation, du commerce, de l’hôtellerie, des loisirs, du résidentiel… Elles peuvent rester diversifiées ou se spécialiser dans une aire géographique ou un secteur économique particulier comme, par exemple, la logistique (entrepôts, immobilier de santé).
La diversification géographique dans la zone euro permet d’intervenir sur plusieurs marchés en même temps. Ainsi la SCPI « PF Hospitalité Europe » détient à la fois des actifs aux Pays-Bas et en Espagne. En multipliant les zones géographiques de localisation, la SCPI peut profiter de cycles économiques différents et ainsi rechercher de la performance.
S’ouvrir à d’autres marchés permet également de limiter les risques locatifs. En France, les baux ne peuvent dépasser 12 ans. La durée moyenne d’engagement est donc située entre 4 à 5 ans. En Europe, les législations peuvent permettre de contracter des baux plus longs (14 ans en moyenne pour les baux conclus par les locataires de « PF Hospitalité Europe »), offrant ainsi une grande visibilité sur les revenus potentiels distribués.
Les revenus fonciers servis par les SCPI françaises sont soumis en France à l’impôt sur le revenu au prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % ou, sur option, au barème progressif. Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux de 17,2 %(1). Pour les revenus d’immeubles étrangers, la règle est un peu différente. Ces bénéfices ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux. En outre, ils bénéficient des règles favorables prévues par les conventions fiscales signées entre la France et les principaux États de l’Union européenne pour éviter la double imposition des contribuables. En effet, les revenus versés par la SCPI peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt, imputable sur l’impôt à acquitter en France ou de la méthode du taux effectif pour le calcul de l’impôt, les deux mécanismes étant destinés à tenir compte de l’impôt déjà acquitté en France.
Avertissement
Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier. Comme tout placement immobilier, il s’agit d’un investissement à long terme avec un horizon de placement à 8 ans, dont la liquidité est limitée. Il existe un risque de perte en capital, les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché de l’immobilier. La société de gestion ne garantit pas le rachat des parts. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
(1) ASPIM, études statistiques, fonds immobiliers non côtés : performances des fonds et investissements des SCPI au troisième trimestre 2021