Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
La saison des résultats semestriels a réellement débuté cette semaine. Pour l’instant, le CAC 40 n’en profite pas vraiment. Il continue d’évoluer dans le couloir de transactions qui est le sien depuis mi-juin : entre 7 450 et 7 700 points. Les indicateurs macroéconomiques ne l’ont pas aidé à prendre une direction claire : la porte ouverte à de nouvelles baisses des taux à partir de septembre lors de la réunion de la BCE n’a pas suscité d’enthousiasme particulier. En revanche, les mouvements de l’indice d’une séance sur l’autre, voire au cours d’une même journée, sont de grande amplitude. Les investisseurs semblent nerveux, favorisant la volatilité.
Ainsi, l’indice phare de la place parisienne a gagné 0,21% jeudi dernier, avant de céder 0,69% le lendemain. Il a inscrit un beau rebond au retour du week-end, avec une hausse de 1,16%, mais s’est replié de 0,31% mardi, puis de 1,12% ce mercredi. Il clôture à 7 513,73 points et se contracte de 0,75% sur la semaine. Du côté des valeurs, Eurofins Scientific résiste bien aux attaques de Muddy Waters et s’adjuge 3,3% sur la séquence. EssilorLuxottica profite de l’intérêt de Meta et se reprend de 3%. À l’inverse, Edenred dévisse de 7,7% après la publication de ses comptes semestriels et se retrouve lanterne rouge.
Aux États-Unis, les marchés ont corrigé sur la semaine qui s’est terminée mardi soir. Ainsi, le S&P 500 a cédé 1,97% pour revenir à 5 555,74 points, le Nasdaq Composite perdant de son côté 2,77%. L’onde de choc des déclarations hostiles à la Chine de Donald Trump se propage toujours. En outre, l’agence Bloomberg indique que l’administration Biden envisagerait de durcir les restrictions aux exportations de produits semi-conducteurs critiques vers la Chine. Autre élément fragilisant les «technos» : vendredi, la panne informatique mondiale a perturbé le fonctionnement des marchés, notamment les passages d’ordres. L’éditeur d’antivirus Crowdstrike (- 24,25%), le présumé responsable, affiche la plus forte chute hebdomadaire du S&P500.
La deuxième va à UPS (- 13,37%). Outre des trimestriels décevants, UPS fait état de baisses de prix s’ajoutant à celles des volumes de paquets transportés. Enfin, le désistement de Joe Biden au profit de Kamala Harris pour les présidentielles américaines écorne le «Trump trade», c’est-à-dire le fait de jouer une victoire de Donald Trump. En Asie, le Nikkei 225 (- 2,39%) a de nouveau suivi Wall Street, tout comme le CSI 300 en Chine (- 2,39%), et le Hang Seng (- 2,65 %), le dernier plénum du Parti communiste chinois n’ayant pas convaincu. En Europe, le DAX 40 grappille 0,18%.