Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
L’accélération a été franche. Au lendemain de l’annonce de la baisse de 50 points de base des taux directeurs de la banque centrale américaine, les investisseurs ont salué cette décision en faisant progresser nettement l’indice parisien. Le soulagement est réel, car ce geste fort marque un tournant plus accommodant pour les actifs risqués, et il éloigne le spectre d’une récession qui serait préjudiciable aux entreprises. Autre catalyseur pour le CAC 40, la Chine a également annoncé une baisse de ses taux ainsi qu’un train de mesures pour relancer l’économie locale.
Une bonne nouvelle pour les groupes français implantés à l’international, et notamment en Asie. Ainsi, le benchmark a rebondi de 2,29 % jeudi dernier, sa plus forte hausse depuis janvier sur une séance. Il a consolidé de 1,51 % le lendemain, puis s’est stabilisé au retour du week-end (+ 0,10 %). Il a de nouveau inscrit une belle hausse mardi, de 1,28%, et termine sur une note plus négative de - 0,50 % ce mercredi à 7 565,62 points. Sur la semaine, c’est un gain de 1,62 % pour le CAC 40. Du côté des valeurs, celles exposées à la Chine ont repris des couleurs : Hermès International enregistre la meilleure performance (+ 6,4 %), Schneider Electric gagne 5,2 %, L’Oréal 4,4 %, Pernod Ricard 4 % et LVMH 3,6 %. À l’inverse, Bouygues cède 5 %.
Fromage et dessert aux États-Unis : la baisse sensible des taux courts (la première depuis mars 2020, de 50 points de base d’un coup) décidée par la Fed le 18 septembre avait déjà été largement anticipée – et saluée – par Wall Street. Par la suite, du côté des ventes au détail, de la production industrielle, et de l’immobilier, des indicateurs plus positifs que prévu ont été dévoilés, éloignant un peu plus un risque déjà très réduit : celui de la récession, que la Fed n’envisage d’ailleurs pas. Ainsi, en date de mardi soir, la semaine glissante s’est terminée, pour le S&P 500, par une nouvelle hausse de 1,75 %, à 5 732,93 points. Comme le Dow Jones, cet indice large a ainsi marqué un nouveau record historique. Ce qui n’est pas (encore ?) le cas du Nasdaq Composite, qui a néanmoins pris 2,53 % sur la période.
Mais c’est en Asie que se concentrent les hausses les plus fortes : le Nikkei 225 japonais a bondi de 4,10 % dans le sillage de Wall Street et des mesures de relance annoncées par la Chine. La banque centrale chinoise a abaissé son principal taux directeur de 30 points, du jamais vu depuis 2016, et a pris des dispositions ciblées en faveur de l’immobilier et de la Bourse. Le CSI 300 a ainsi rebondi de 7,27 % et le Hang Seng de 8,32 %. En Europe enfin, le DAX 40 allemand, qui a inscrit un nouveau record le 19 septembre, a pris 1,44 % sur la séquence.