Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
Les investisseurs se sont montrés attentistes cette semaine sur la place de Paris. Ils n’ont pas réagi outre mesure au maintien des taux directeurs de la BCE, une décision qui était largement anticipée par le marché. Le CAC 40 s’est plus focalisé sur une éventuelle baisse des taux de la Fed, la première depuis belle lurette, une perspective attendue qui redonne de l’allant aux valeurs exportatrices de la cote. Et alors que l’on pouvait redouter l’abaissement de la note financière de la France par Fitch intervenu vendredi après Bourse, l’indice n’a pas cillé et a même rebondi sur la séance qui a suivi. Ainsi, le benchmark a progressé de 0,80 % jeudi dernier, avant une journée sans relief le lendemain (- 0,02 %). Il s’est repris de 0,92 % lundi, puis s’est replié de 1 % mardi, avant de finir sur une note toujours négative ce mercredi (- 0,40 %) à 7 786,98 points. Il gagne 0,33 % sur l’ensemble de la séquence. Du côté des valeurs, Kering s’adjuge la meilleure performance de la semaine avec un bond de 14,3 %, dopée par l’arrivée de Luca de Meo à la direction générale. Stellantis, après une passe très difficile, a aussi profité des déclarations d’Antonio Filosa, et gagne 10,3 %. À l’inverse, Edenred chute encore de 8,3 % en raison d’une possible nouvelle taxe sur les titres-restaurants en France.
Toujours plus haut ! Au terme de la semaine qui s’est terminée mardi soir aux États-Unis, les records historiques se succèdent sans discontinuer. Sur la période, le S&P 500 a encore gagné 1,45 % à 6 606,76 points, une fois de plus devancé par le Nasdaq Composite (+ 2,08 %). Les grandes technos continuent de tirer la tendance : après Oracle, porté la semaine dernière par une thématique IA toujours très présente, c’était au tour de Tesla (+ 21,2 %) de flamber après qu’Elon Musk a acheté pour 1Md$ d’actions, mais Apple et Alphabet ont également pris 5 %. Du côté des statistiques, l’inflation se maintient juste au-dessous de 3 %, mais le marché du travail a de nouveau donné des signes de faiblesse, cette fois du côté des demandes d’allocations de chômage. Ce qui a conforté un peu l’idée que la Fed (sur laquelle, par ailleurs, la pression de l’Administration Trump ne faiblit pas) allait reprendre son cycle de baisse de taux, comme elle vient juste de le décider. En Asie, le Nikkei 225 japonais (+ 2,21 %) a comme souvent suivi Wall Street. Et les indices chinois CSI 300 (+ 2,38 %) et Hang Seng (+ 2,70 %) continuent d’être portés par la probabilité d’une issue favorable des négociations commerciales avec les États-Unis et les espoirs de relance intérieure. En Europe enfin, le DAX 40 s’est tassé de 1,64 %, alors que le recul de la grande techno SAP se poursuit.