Financez votre investissement locatif à crédit

Publié le 15/11/2016
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Avant de vous lancer dans un investissement immobilier, vous devez déterminer votre budget, évaluez les nouvelles charges que vous allez devoirs supporter et trouver le montage financier le mieux adapté à votre situation.

Évaluez votre capacité d’emprunt

Pour bâtir votre projet immobilier, commencez par évaluer précisément la somme à investir. Pour cela, prenez en compte votre apport personnel et la mensualité disponible pour le remboursement du prêt.

Théoriquement les mensualités des prêts immobiliers et personnels en cours ne doivent pas représenter plus du tiers des revenus nets mensuels. Pensez à tenir compte des nouvelles charges générées par votre investissement : taxe foncière et charges de copropriété, notamment.

Crédit amortissable ou "in fine" ?

Il existe deux grands types de prêts immobiliers : les prêts amortissables "classiques" et les prêts "in fine".

Avec les prêts amortissables "classiques", chaque mensualité comprend une partie d'intérêts et une partie de remboursement du capital.

Avec les prêts "in fine" la mensualité est constituée uniquement d'intérêts. Ainsi le capital est remboursé, en une seule fois, à la fin du crédit. Cela implique d’épargner régulièrement (généralement via un contrat d'assurance-vie) pour être en mesure de rembourser, en une seule échéance, le capital.

À noter

Avec un crédit "in fine", vous payez davantage d'intérêts car le capital n'est pas amorti progressivement. Cependant, cette formule est intéressante dans le cadre d'un investissement locatif car les intérêts sont déductibles des loyers.

Taux fixe ou révisable ?

Dans un crédit à taux fixe, le taux de l'emprunt ne varie pas. Le montant des remboursements non plus, sauf option pour une possible modulation à la hausse ou à la baisse des mensualités.

Dans une formule à taux révisable (aussi appelé variable), au contraire, le taux d'intérêt est révisé périodiquement en fonction d'un indice de référence. Pour éviter les mauvaises surprises, préférez un prêt dit « capé ». Ainsi en cas de forte hausse de l'indice de référence, le taux ne pourra jamais excéder le « cap » ou « plafond » fixé à l'avance dans le contrat.

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