Selon les statistiques publiées par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), les ménages ont subi une hausse moyenne de leur taxe foncière de 5,9 % en 2024. L’inflation constitue la principale cause de cette augmentation.
En 2024, le produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) a atteint 53,6 milliards d’euros, frais de gestion et taxes annexes inclus. Soit une progression de 5,4% par rapport à 2023. La taxe a toutefois augmenté plus fortement pour les logements. Elle s’est élevée à 5,9%, dont 6% d’augmentation pour les appartements, 5,8% pour les maisons et 7,2% pour leurs dépendances.
Logiquement, la taxe foncière a augmenté plus fortement pour les particuliers que pour les entreprises. La hausse a atteint +5,7% pour les premiers contre +4,3% pour les secondes. Les ménages ont assumé 64% de la taxe foncière sur les propriétés bâties en 2024 et les entreprises 14% seulement. Les 22% restant proviennent des offices HLM, des administrations publiques et des autres personnes morales.
Depuis 2018, les valeurs locatives cadastrales servant de base au calcul de la taxe foncière sur les logements sont revalorisées chaque année en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. EN 2023, cet indice a progressé de 3,9%, entraînant une hausse équivalente des bases d’imposition de la taxe foncière en 2024.
Cette hausse est responsable de 83% de l’augmentation des recettes de la taxe foncière. Les 17% de recettes supplémentaires restantes ont été générées par la création de nouveaux logements et, dans une moindre mesure, par la hausse des taux d’imposition décidées par certaines collectivités locales.
À noter: l’indice des prix à la consommation a encore progressé de 1,7% en 2024, entraînant une hausse équivalente des valeurs locatives cadastrales des logements le 1er janvier 2025. La taxe foncière payée par les ménages va donc augmenter au minimum de 1,7% cette année. |