Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
Depuis notre dernier point de marché remontant au 25 juin, le CAC 40 s’est apprécié de 4,24 %. Un rebond qui n’a pas été linéaire, les tariffs américains continuant de souffler le chaud et le froid sur le marché, comme leur instigateur, Donald Trump. Alors que le président des États-Unis avait donné pour date butoir ce mercredi 9 juillet pour mener à bien les négociations commerciales, il a repoussé l’échéance jusqu’au 1er août prochain. Une annonce qui a logiquement soulagé les investisseurs, qui espèrent depuis plusieurs semaines un accord entre l’Union européenne et Washington qui peine à se matérialiser. Ce nouveau délai a été très favorablement accueilli, avec un indice parisien qui clôture ce jour à 7 878,46 points, en hausse de 1,44 % sur la séance. Les prochains market movers seront les publications des résultats semestriels, qui débuteront mi-juillet pour les plus précoces. Du côté des valeurs, et sur la dernière semaine, Société générale se distingue en enregistrant la meilleure performance avec un gain de 7,4 %, portée par une note d’analyste très favorable de RBC. Suit EssilorLuxottica avec une hausse de 6,8 %, grâce à la prise de participation de 3 % à son capital de Meta. À l’inverse, Publicis a souffert en raison du profit warning lancé par WPP et se replie de 4,3 %
Qui dit mieux ? Wall Street reste en forme depuis le dernier pointage de La lettre 2129 : sur ces deux semaines glissantes aux États-Unis, le S&P 500 a pris 2,19 % à 6 225,52 points, légèrement devancé par le Nasdaq Composite (+ 2,54 %). Le 3 juillet, ces deux indices ont inscrit de nouveaux records historiques. Notons que trois des Magnificent 7 (Nvidia, Microsoft et Meta) participent au mouvement, mais que les records des quatre autres sont plus anciens : ceux d’Alphabet et d’Amazon datent de février, et ceux d’Apple et de Tesla de décembre. Les dernières statistiques sont convenables, comme celles des créations de postes de juin supérieures aux attentes (147 000 contre 110 000), avec un taux de chômage en léger repli à 4,1 %. De ce fait, la probabilité d’une baisse des taux de la Fed le 30 juillet est devenue quasi nulle. Et les tariffs, de retour sur le devant de la scène ? Le marché a retenu ce qui est présenté par l’Administration Trump comme l’ultime report de la date butoir pour les négociations commerciales du 9 juillet au 1er août, et aussi une rafale de lettres informant plusieurs pays de tariffs plus élevés à cette même date faute d’accord, comme 25 % pour le Japon et la Corée du Sud, et 40 % pour l’Afrique du Sud. Soit, mais « le Trump show n’impressionne plus Wall Street », commente Aurel BGC.
En Asie, le Nikkei 225, qui tutoie de nouveau la barre des 40 000 points, a cependant pris 2,26 %, puisque le taux de tariffs précédemment annoncé était de 35 %. En Chine, qui pourtant n’a pas reçu de lettre de l’Administration Trump, le CSI 300 a grappillé 0,79 % quand le Hang Seng cédait 2,38 %. En Europe enfin, le DAX 40 a pris 2,39 % sur la séquence, sans renouer avec son record du 5 juin.