Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
Depuis notre dernier point de marché, le 24 septembre, le CAC 40 a été bien orienté (+ 3 %). La baisse des taux américains a dans un premier temps porté ce mouvement haussier, épaulé ensuite par plusieurs indicateurs économiques favorables en provenance d’outre-Atlantique : l’inflation américaine d’août est ressortie en ligne avec les attentes, le PIB au T2 a été révisé en hausse pour la deuxième fois, … Même le shutdown (la mise à l’arrêt de l’Administration fédérale) en vigueur depuis le 1er octobre n’a pas refroidi l’enthousiasme des investisseurs. Exception culturelle française oblige, l’impasse politique a freiné le CAC 40. Sur la dernière semaine, l’indice s’est apprécié de 1,13 % jeudi, puis de 0,31 % le lendemain. Douche froide au retour du week-end avec un repli de 1,36 % à la suite de la démission du gouvernement Lecornu quelques heures après son annonce. Le benchmark est resté stable mardi (+ 0,04 %), avant de repartir de l’avant avec une hausse de 1,07 % à 8 060,13 points ce mercredi. Il gagne 1,17 % sur la semaine. Du côté des valeurs, Stellantis enregistre la meilleure performance avec un bond de 14,4 % grâce à de bonnes ventes aux États-Unis en septembre. À l’inverse, les valeurs bancaires ont souffert de la remontée des taux : Société générale cède 4,2 %, BNP Paribas 4 % et Crédit
Voilà deux semaines, depuis le numéro 2139, que La lettre n’a pas fait le point sur l’évolution des grandes Bourses internationales. Qu’en dire aux États-Unis ? Certes, le énième shutdown, cette fermeture de nombre d’Administrations fédérales faute de vote du budget, s’est concrétisé. L’une des conséquences : le rapport mensuel sur l’emploi du Bureau of Labor Statistics, un indicateur central, n’a pu être calculé. Des statistiques « privées » ont, elles, été publiées pour le mois dernier, comme les indices ISM, qui montrent un ralentissement des services et, toujours, Une légère contraction dans l’industrie. Mais Wall Street continue d’aligner les records : sur les deux dernières semaines en date de mardi soir, le S&P 500 a gagné 0,87 % à 6 714,59 points et le Nasdaq Composite 0,95 %. Nvidia a été de la partie grâce notamment à la valorisation de 500Md$ atteinte, hors Bourse et après une levée de private equity, par OpenAI, l’une des grandes entreprises américaines de l’intelligence artificielle. La « thématique IA » ne se dément pas et parallèlement, le marché anticipe toujours une poursuite de la détente monétaire de la part de la Fed. En Asie, le Nikkei 225, qui avait souffert de la chute du Premier ministre Shigeru Ishiba, est reparti de l’avant après la nomination de Sanae Takaichi, première femme à diriger un gouvernement au Japon : elle a évoqué une relance budgétaire et critiqué la hausse des taux par la banque centrale. Le Nikkei 225 a pris 4,64 % sur la séquence. En Chine, les progressions du CSI 300 et du Hang Seng sont peu significatives en raison de la golden week de jours fériés pour la fête nationale. En Europe enfin, le DAX 40 a pris 3,28 % sur les deux semaines et n’est plus qu’à une cinquantaine de points de son record du 7 juillet dernier.