Pour les épargnants, les rendements de l’investissement locatif apparaissent supérieurs à ceux de l’assurance-vie. Cette dernière rencontre de nombreuses incertitudes et, dans le même temps, le secteur de l’investissement immobilier locatif progresse.
C’est bien connu, en matière d’épargne et de placements, il est préférable de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Assurance-vie, plans d’épargne, investissement immobilier locatif, actions, financement participatif… Les possibilités sont diverses et les rendements variés.
Toutefois l’immobilier reste de loin le placement préféré des Français. D'après une étude menée en avril 2020 par SeLoger en partenariat avec l'Observatoire du Moral Immobilier (OMI), 90 % des sondées préfèrent se positionner sur la pierre pour investir. Avant la crise sanitaire, 61 % des personnes interrogées avaient déjà investi dans l’immobilier. Des estimations dans la lignée de l’excellente année 2019 durant laquelle le réseau d’agences immobilières Century 21 rappelle que les acquisitions à titre d’investissement sont passées en un an de 19,9 % à 27%.
Par-delà les intentions, on observe dans les faits une nette hausse de l’acquisition de biens immobiliers en vue de les mettre en location. Certains réseaux d’agences immobilières annonçaient ainsi, début 2020, jusqu’à 27 % de transactions destinées à des investisseurs en 2019 soit plus d’un achat sur quatre. Porté par les faibles taux d’intérêt sur les prêts et des dispositifs fiscaux avantageux comme la loi Pinel, la loi Censi-Bouvard et le statut LMNP pour les logements situés dans des résidences gérées, l’immobilier neuf n’est pas en reste.
La rentabilité moyenne des logements locatifs est estimée à 6%. Elle est certes un peu moins importante pour les résidences services, mais le cadre fiscal, une fois en exploitation, est plus intéressant et surtout le propriétaire ne s’occupe de rien puisque c’est l’exploitant qui gère le « quotidien ». Certains profils d’investisseurs auront donc tout intérêt à réaliser un investissement immobilier locatif. À condition, toutefois, de bien choisir le bon bien et d’être accompagnées par un acteur de référence sur ce marché.
Pour rappel, la rentabilité brute d’un investissement locatif se calcule en divisant le loyer annuel par le prix du bien (frais d’achat inclus) et en multipliant ce résultat par 100. Pour obtenir la rentabilité nette, il convient de soustraire la taxe foncière, les charges non récupérables et les frais de gestion du loyer.
Du côté de l’assurance-vie les épargnants en 2019, sont loin d’obtenir de tels résultats. Le rendement moyen du fonds euros des contrats, estimé à 1,8% en 2018, est tombé en moyenne à 1,4%, soit 0,4 point de baisse. Un recul historique, que l’on n’avait pas observé depuis une vingtaine d’années. En tenant compte de l’inflation (1,2 %) et de la fiscalité sur les rendements des épargnants (prélèvement sociaux) ces derniers ont perdu, en moyenne, de l’argent en 2019. De quoi les inciter à se tourner vers l’immobilier locatif, manifestement plus solide.
À savoir
Face à la situation économique exceptionnelle provoquée par la crise sanitaire, Réside Études reste à l’écoute de ses propriétaires investisseurs. Vous pouvez adresser toutes vos demandes à : relations.proprietaires@reside-etudes.fr
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