Comprendre
Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) investies dans l’immobilier commercial et tertiaire ont rapporté, en moyenne, 4,35% en 2018. Pour afficher et, surtout, maintenir ces niveaux de rendements, certaines sociétés de gestion ont fait le choix de diversifier leurs investissements hors des frontières de l’hexagone, dans la zone euro… voire au-delà.*
SCPI : des investissements rentables
La majorité des SCPI investissent dans des bureaux, des commerces, des entrepôts ou de petits centres commerciaux, aussi appelés « retail parks » dans le jargon des professionnels. Ces catégories d’actifs sont plus rémunératrices que l’immobilier résidentiel. Cependant, l’intérêt (légitime) des épargnants pour les SCPI (6,3 milliards d’euros* ont été collectés en 2017 et 5,1 milliards en 2018*) a contribué à renforcer la concurrence et à diminuer les rendements des biens proposés à la vente en France. Pour continuer à investir dans des immeubles de qualité et rentables certaines sociétés de gestion ont choisi d’investir à l’étranger.
Une diversification à l’international
Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), les SCPI ont investi sur les marchés étrangers un tiers des sommes collectées. L’Allemagne, à elle seule, a drainé plus de 40% des investissements. Dans une moindre mesure, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne ou encore la Belgique, suscitent aussi l’intérêt des sociétés de gestion de SCPI.
Corum : une société de gestion tournée vers l’international Corum est allée encore plus loin avec Corum XL. Créée en 2017, c’est la première SCPI à investir au sein et au-delà de la zone euro. Cette stratégie a pour objectif de profiter des opportunités offertes par les différents marchés immobiliers et de bénéficier des taux de change les plus favorables. Corum XL a, ainsi, récemment acquis des actifs au Royaume-Unis. |
*Sources : Aspim et IEIF