Investir autrement avec l’immobilier vert

Selon le ministère de l’Environnement, fin 2022, le secteur du bâtiment représentait 43% des consommations énergétiques annuelles françaises et générait 23% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) français. Afin de diminuer ces taux le secteur du bâtiment doit changer sa façon de construire et engager d’importants travaux de rénovation énergétique.

Pour aider les promoteurs, les gestionnaires d’immeubles et les investisseurs à y voir plus clair, des labels distinguent les bâtiments dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre. Ces biens sont intéressants pour les investisseurs. En effet, après travaux, ils bénéficient d’une surcote.

Selon le ministère de l’Environnement, fin 2022, le secteur du bâtiment représentait 43% des consommations énergétiques annuelles françaises et générait 23% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) français. Afin de diminuer ces taux le secteur du bâtiment doit changer sa façon de construire et engager d’importants travaux de rénovation énergétique.

Pour aider les promoteurs, les gestionnaires d’immeubles et les investisseurs à y voir plus clair, des labels distinguent les bâtiments dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre. Ces biens sont intéressants pour les investisseurs. En effet, après travaux, ils bénéficient d’une surcote.

Qu’est-ce que la valeur verte d’un logement ?

Selon l’association de notaires DINAMIC la « valeur verte correspond à l’augmentation de valeur engendrée par la meilleure performance énergétique et environnementale d’un bien immobilier par rapport à un autre bien immobilier toutes les autres caractéristiques étant égales par ailleurs ». Dans le parc résidentiel locatif, les passoires thermiques subissent déjà une décote par rapport à un logement de référence D, selon le Conseil supérieur du notariat. 

Les critères de l’immobilier durable 

Construire des bâtiments moins énergivores en utilisant moins de ressources, c’est en résumé les contraintes de l’immobilier durable. Mais les fonds investissant dans l’immobilier durable intègrent également les critères extra-financiers. Il s’agit des critères ESG : Environnement, Social et Gouvernance. Cela signifie que les sociétés de gestion du fonds se donnent pour objectif d’améliorer la qualité des immeubles en portefeuille dans le temps, que ce soit sur le plan environnemental (remplacement des sources d’énergie électrique, isolation, maîtrise des consommations…), social (services aux utilisateurs, qualité de l’air et de l’acoustique, etc.), ou de gouvernance (annexe ESG au bail, charte chantier responsable…). 

Ces critères permettent d’analyser la durabilité des bâtiments et d’investir dans l’immobilier durable en toute transparence. 

Pour guider les gestionnaires, l’association Effinergie délivre différents labels visant la généralisation de Bâtiments neufs à Basse Consommation (BBC) et la rénovation BBC de ceux existants. Ces règles et labels permettent aux gestionnaires de fonds immobiliers de sélectionner des actifs performants ou qui présentent un potentiel d’amélioration intéressant.