Le patrimoine que vous avez constitué durant votre vie active peut vous procurer des revenus complémentaires à la retraite. Tour d’horizon.
L’assurance vie est souvent souscrite dans l’optique de transmettre un capital à ses proches hors succession. Mais elle constitue aussi un outil de choix pour améliorer votre retraite. L’épargne et les gains accumulés sur votre contrat sont récupérables à tout moment, sur simple demande adressée à votre assureur.
En cas de retrait partiel ou total de vos avoirs, vous ne payerez pas d’impôt sur l’épargne que vous récupérerez. Si votre contrat a au moins 8 ans, les gains inclus dans vos retraits seront également exonérés à hauteur de 4.600 euros par an (le double si vous êtes marié ou pacsé). Et si vous en prélevez plus, la part excédentaire sera taxée à 7,5% seulement. Ainsi, en étalant vos retraits sur plusieurs années, votre assurance vie peut vous procurer un revenu régulier largement défiscalisé (les prélèvements sociaux restent dus).
L’âge légal de départ en retraite, relevé progressivement de 62 à 64 ans par la réforme de 2023, n’est pas uniquement l’âge à partir duquel vous pouvez liquider votre pension de retraite. C’est aussi celui à partir duquel vous pouvez récupérer l’épargne investie dans votre Plan d’Epargne Retraite (PER). Au choix, vous pouvez demander la liquidation de vos droits en rente viagère, éventuellement réversible à un bénéficiaire désigné à votre décès, ou sous forme de capital, libéré en une fois ou de manière fractionnée.
La fiscalité applicable dépendra des choix faits pendant la phase d’épargne. Si vous avez déduit vos versements de vos revenus imposables, le capital ou la rente récupéré sera imposable en totalité, et dans le cas contraire, seuls les gains générés par le plan seront taxés.
Louer votre résidence secondaire ou l’appartement hérité d’un parent peut également vous procurer des revenus confortables. Le champ des possibles est vaste : location à l’année ou en saison, nue ou meublée, en direct ou via une agence immobilière...
Vos loyers seront imposés dans tous les cas, dès le premier euro. Mais vous réduirez la pression fiscale si vous louez en meublé car vous profiterez d’une fiscalité moins importante que celle applicable aux locations non meublées.