Location meublée : les exonérations sont prorogées jusqu’en 2026
Lorsque vous louez ou sous-louez en meublé une partie de votre résidence principale, vous êtes exonéré d’impôt si les pièces louées sont la résidence principale de l’occupant ou la résidence temporaire d’un travailleur saisonnier. A condition cependant que le prix de la location reste dans des limites raisonnables.
Cette exonération devait disparaitre le 15 juillet 2024 mais elle est maintenue jusqu’au 31 décembre 2026. Pour rappel, pour 2023, les plafonds de loyer annuel à ne pas dépasser pour bénéficier de la mesure sont fixés à 199 euros/m² en Île-de-France et à 147 euros/m² dans les autres régions. Par exemple, la location à un étudiant d’une chambre de 15 m² à Paris, de janvier à juin et d’octobre à décembre, correspond à un loyer mensuel maximal hors charges de 331,66 euros (199 euros x 15 m²/9 mois). Pour 2024, les plafonds à respecter n’ont pas encore été publiés.
Lorsque vous louez ou sous-louez une ou plusieurs pièces de votre résidence principale à une clientèle de passage n’y élisant pas domicile, en tant que chambres d’hôtes, vos recettes sont également exonérées d’impôt si leur montant annuel ne dépasse pas 760 euros, prestations annexes incluses (téléphone, petit-déjeuner...).
Cette exonération devait disparaitre le 31 décembre 2023 mais elle est également maintenue jusqu’au 31 décembre 2026. Le plafond d’exonération de 760 euros reste inchangé. Pour rappel, vous pouvez cumuler ces deux exonérations si vous habitez dans une ville qui est à la fois étudiante et touristique. Il suffit pour cela de louer en meublé pour neuf mois à un étudiant pendant l’année universitaire, et de louer pour de courtes durées à des touristes de passage pendant les mois d’été.