Les dispositifs Pinel et Loc’Avantages disparaîtront le 31 décembre 2024. Il vous reste un an pour profiter de leur réduction d’impôt. La loi de finances pour 2024 a en revanche prorogé le dispositif Denormandie jusqu’en 2026.
Ce dispositif devait disparaître fin 2023 mais il est prorogé de trois ans, jusqu’en 2026. Il vise à encourager l’investissement locatif dans l’ancien en centre urbain. Il est en partie calqué sur les principes de fonctionnement du dispositif Pinel. Mais il s’en distingue dans la mesure où il impose la réalisation de travaux spécifiques à hauteur de 25% du coût total de l’opération, et il concerne uniquement les achats de logements situés dans certaines communes.
En contrepartie de l’engagement de louer le bien acquis non meublé à usage de résidence principale, moyennant un loyer plafonné à des locataires aux ressources limitées, l’investisseur a droit à une réduction d’impôt sur le revenu. Elle est égale à 12%, 18% ou 21% du prix payé (dans la limite de 300.000 euros) et est étalée sur 6, 9 ou 12 ans.
Ce dispositif en vigueur depuis 2014 vise à encourager l’investissement locatif dans le neuf en zone tendue. Il disparaîtra à la fin de l’année 2024 et il n’est pas prévu de le proroger. Il impose les mêmes contraintes locatives que le Denormandie, mais il offre une réduction d’impôt plus faible pour les investissements réalisés en 2024 : 9%, 12% ou 14%, également répartis sur 6, 9 ou 12 ans.
Par exception, l’investisseur a droit au même taux que ce du Denormandie (12, 18 ou 21%) en cas d’investissement éligible à la variante « Pinel + ». Autrement dit, s’il investit dans un Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (QPPV) ou dans un logement qui offre des performances environnementales et énergétiques supérieures à la réglementation en vigueur.
Créé en 2022, ce dispositif qui n’a pas réellement trouvé sa cible disparaîtra aussi fin 2024. Il vise à encourager la location de logements anciens en zones tendues moyennant un loyer abordable à des locataires modestes ou très modestes. Il impose au bailleur de conclure une convention de location avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat) pour une durée de six ans.
Il offre une réduction d’impôt comprise entre 15 et 65% des loyers bruts encaissés chaque année, en contrepartie de l’obligation de louer 15, 30 ou 45% moins cher que les prix du marché. En pratique, il n’est intéressant que pour les contribuables fortement imposés.