Au premier trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,2% en variation trimestrielle. La consommation des ménages a en revanche ralenti, sous l’effet notamment de la baisse des achats de voitures neuves.
Selon les comptes nationaux trimestriels, le PIB a augmenté de 0,2% en France au premier trimestre 2024, porté principalement par les exportations. Ces dernières ont enregistré un rebond de 1,2%, après une hausse de 1 % fin 2023, soutenues par le rebond des ventes de produits agricoles, de matériels de transport et de produits manufacturés. Déduction faite des importations (+0,4% au premier trimestre), la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB a été positive au premier trimestre 2024 (+0,2 point).
La demande intérieure a également contribué légèrement à la croissance du PIB (+0,1 point). D’une part, les dépenses des administrations publiques sont restées très dynamiques (+ 0,6%). D’autre part, la consommation des ménages a enregistré une nouvelle hausse modérée de 0,1%, après une hausse de 0,3% fin 2023.
Le revenu disponible brut des ménages est resté dynamique au premier trimestre 2024. Il a augmenté de 1,2%, après 1,3% au trimestre précédent. Les prestations sociales ont accéléré nettement (+ 2,5%), du fait notamment de la revalorisation des retraites de base au 1er janvier. En revanche, la masse salariale reçue par les ménages ralentit (+0,5%, après +1,2%) avec le contrecoup du versement au trimestre précédent de la prime de pouvoir d’achat des fonctionnaires. Les impôts versés par les ménages rebondissent (+2,2% après -1,2%), du fait de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sur les revenus du capital.
Dans le même temps, les impôts versés par les ménages et les prix à la consommation ont augmenté (+0,6%). Résultat : le pouvoir d’achat des ménages à ralenti au premier trimestre (+0,5%, après +0,8%). Leur taux d’épargne, en revanche, a continué d’augmenter, s’établissant à 17,6% du revenu brut disponible, après 17,2% au trimestre précédent.