Prélèvement à la source, solde d’impôts, retraites, bourses... La rentrée comporte son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles pour le portefeuille des ménages. Inventaire des nouveautés qui entrent en vigueur à compter du 1er septembre.
La déclaration de revenus 2023 renvoyée au fisc au printemps 2024 a permis de calculer l’impôt dû par votre foyer fiscal cette année, mais aussi d’actualiser le taux de prélèvement à la source applicable sur vos salaires ou vos pensions de retraite. Ce nouveau taux va s’appliquer à compter de ce mois-ci et jusqu’en août 2025. Si vos revenus ont augmenté ou vos charges baissé l’an dernier, votre taux de prélèvement est en hausse et vous allez payer plus d’impôt à la source. Si vos revenus ont diminué ou vos charges ont augmenté, votre taux est en baisse et vous en payerez moins.
C’est également ce mois-ci que vous devrez régler le solde d’impôt dû sur vos revenus de 2023 si les impôts prélevés à la source sur ces revenus ont été insuffisants. Vous payerez la totalité du solde jusqu’à 300 euros. Au-delà, vous payerez le quart ce mois-ci et le reste en octobre, novembre et décembre prochains. N’oubliez pas non plus de régler votre impôt sur la fortune immobilière (IFI) fin septembre si vous en êtes redevable.
Plus d’un million de retraités modestes vont voir leur pension augmenter en septembre, en application de la revalorisation du minimum contributif inscrite dans la réforme des retraites de 2023. La hausse atteindra en moyenne 56 euros par mois (672 euros par an) et elle va profiter aux retraités ayant eu une carrière complète et cotisé au moins 120 trimestres avec une rémunération proche du Smic. La pension des intéressés ne pourra toutefois pas dépasser 847,57 euros par mois, revalorisation incluse.
Les montants annuels des bourses de lycée sont publiés pour l'année scolaire 2024-2025. Selon les revenus de la famille, ils varient de 474 à 1008 euros et sont versés en trois fois, à chaque trimestre. Les bourses de collège, elles, sont fixées à 114 euros (1er échelon), 315 euros (2e échelon) et 495 euros (3e échelon). Pour simplifier l’accès à ces aides, les familles peuvent désormais accepter l’automatisation de l’étude de leur droit à bourse lors de l'inscription ou de la réinscription de leurs enfants au collège ou au lycée.