Le produit intérieur brut (PIB) de la France a augmenté de 0,2% au deuxième trimestre, comme au premier. La consommation des ménages s’est légèrement redressée et les exportations ont continué de progresser.
La consommation des ménages s’est légèrement redressée (+0,1%) après le recul enregistré au premier trimestre (-0,1%). C’est la consommation de services qui a le plus progressé sur la période (+0,5%). La consommation de biens est en revanche restée stable, la consommation alimentaire a fortement baissé (-1,6%) et la consommation en énergie (gaz et électricité) fortement augmenté (+3%).
Les secteurs de la construction et celui des biens d’équipement ont de nouveau diminué au deuxième trimestre, respectivement de -0,9% (après -1% au premier trimestre) et de -2,7% (après -1%). Quant à la consommation du secteur public, elle n’a progressé que de +0,4%.
Plus que la demande intérieure, ce sont les exportations qui ont permis l’évolution positive du PIB au deuxième trimestre. Elles ont continué d’augmenter modérément (+0,4%), comme au premier trimestre (+0,6%). Selon les chiffres publiés par l’Insee, elles sont portées par le dynamisme des livraisons de matériels de transport. Quant aux importations, elles ont progressé de +0,1% du fait d’une plus forte demande d’énergie et de produits agroalimentaires notamment.
Le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de +0,3% au deuxième trimestre, après +0,5% au premier trimestre. Ramené à un niveau individuel, il a progressé de +0,2%, après +0,4%. Malgré ce ralentissement, le taux d’épargne des ménages a continué d’augmenter, leur consommation ayant moins progressé que leur pouvoir d’achat. Il s’est établi à 17,9% du revenu disponible brut, contre 17,6% au premier trimestre.