Selon la 43e édition du Janus Henderson Global Dividend Index, étude périodique mesurant les dividendes versés au niveau mondial, les distributions ont atteint des sommets au 2e trimestre 2024. Elles devraient augmenter de plus de 6% sur l’année.
Les versements de dividendes ont augmenté de 5,8% au 2e trimestre 2024 au niveau mondial, pour atteindre un montant record de 606,1 milliards de dollars. La croissance sous-jacente a été encore plus forte (+ 8,2%) après prise en compte de l'impact des taux de change, en particulier de la faiblesse du yen japonais.
92% des entreprises mondiales ont augmenté ou maintenu leurs dividendes sur la période, seules 8% les ont baissés. Les États-Unis ont enregistré un bond de 8,6% de leurs distributions, grâce notamment aux versements effectués par certaines mégastructures des médias comme Meta et Alphabet. Au Japon, la hausse est d’un septième, tirée par Toyota Motor avec son bénéfice record lors de son dernier exercice financier.
L’Europe a dominé le 2e trimestre, enregistrant des versements en hausse de 7,7% en glissement annuel. La France, l'Italie, la Suisse et l'Espagne ont toutes enregistré des hausses de distributions. L’Allemagne, en revanche, a subi un recul de 1,2%, du fait notamment de la forte baisse des distributions de la société Bayer.
Partout dans le monde (Europe, États-Unis, Canada, Chine, Japon), les économies ont résisté à la hausse des taux d’intérêt, et les entreprises ont continué à investir pour leur développement. Ce contexte favorable couplé à une baisse de l’inflation a été bénéfique pour le secteur bancaire, qui a généré beaucoup de liquidités pour les dividendes. Les assureurs, les constructeurs automobiles (en particulier au Japon) et les télécommunications ont aussi contribué de manière importante à la croissance au deuxième trimestre.
Résultat, le Janus Henderson Global Dividend Index anticipe des distributions de dividendes dépassant 1,7 trillion de dollars en 2024. Soit une hausse de 6,4% en glissement annuel. En début d’année, l’étude tablait plutôt sur une hausse annuelle de l’ordre de 5%. Toutefois, les bons résultats du second trimestre l’ont conduit à revoir ses prévisions à la hausse.