Le dernier indice de référence des loyers (IRL) publié en janvier affiche une hausse de 1,82% sur un an. Les bailleurs dont le contrat de location repose sur l’IRL du quatrième trimestre peuvent revaloriser leur loyer dans les mêmes proportions.
Un contrat de location prévoyant une clause de révision permet une augmentation annuelle du loyer, appliquée à la date indiquée au bail ou, à défaut, à sa date anniversaire. L’augmentation ne peut être supérieure à la variation de l’indice de référence des loyers (IRL) publié par l’Insee. Cet indice correspond à la moyenne de l’évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers, sur les douze derniers mois.
Le bail doit mentionner l’IRL utilisé comme référence. À défaut, l’indice le plus récent publié à la date de signature du bail est pris en compte. Pour calculer l’augmentation, il suffit de comparer cet indice avec celui du même trimestre publié à la date de révision. La hausse du loyer ne peut dépasser l’évolution de l’IRL entre les deux dates.
L’Insee a publié le dernier indice de référence des loyers (IRL) le 15 janvier 2025. Il s’agit de l’IRL du quatrième trimestre 2024. Il atteint 144,64 en métropole, 141,86 outre-mer et 140,48 en Corse. Il est en hausse (+1,82 %) par rapport à l’IRL du quatrième trimestre 2023.
Un bailleur souhaitant réviser le loyer doit notifier sa demande au locataire par un courrier (lettre recommandée avec demande d’avis de réception) rappelant les conditions de l’ajustement. La révision prend effet au plus tôt au jour de la réception du courrier, il est important d’anticiper la date prévue. Un retard dans la demande d’augmentation du loyer entraîne une perte des mois écoulés depuis la date prévue de révision.
La loi Alur a réduit le délai de prescription de la révision annuelle du loyer de cinq ans à un an. Ainsi, le bailleur dispose de 12 mois à compter de la date fixée de révision inscrite dans le bail pour réclamer l’augmentation au locataire. Passé ce délai, la révision du loyer pour l'année écoulée n'est plus possible.