La loi de finances pour 2025 prévoit une augmentation progressive du barème du malus automobile entre 2025 et 2027. Depuis le 1er mars 2025, le seuil de déclenchement est fixé à 113 g/km de CO2, avec un malus initial de 50 euros.
L’acquisition d’un véhicule de tourisme neuf en France est susceptible de donner lieu au paiement de deux taxes : le malus masse et le malus CO2. Exigées lors de leur première immatriculation, la première concerne les véhicules pesant au moins 1 600 kg, la seconde pour ceux émettant au moins 113 g de CO2 par km.
Le barème du malus masse est fixé à 10 euros pour la fraction de la masse comprise entre 1 600 kg et 1 799 kg, progresse ensuite de 5 euros par tranche de 100 kg supplémentaires. Il atteint un plafond de 30 euros pour la fraction de masse au-delà de 2 100 kg.
Le barème du malus CO2 s'échelonne de 50 euros pour 113 g/km de CO2 à 70 000 euros à partir de 193 g/km de CO2. Ce barème reste en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, avant un durcissement en 2026.
Depuis le 1er janvier 2025, les véhicules hybrides électriques rechargeables ne sont plus exonérés du malus masse. Toutefois, un abattement de 200 kg s’applique aux modèles de véhicules offrant une autonomie supérieure à 50 km, dans la limite de 15 % de leur poids.
Certains véhicules transformés profitent d’une réduction de 10 % par an (y compris pour le malus CO2) lorsque la ré-immatriculation intervient plus de six mois après la première mise en circulation. Par ailleurs, les véhicules équipés pour fonctionner au superéthanol E85 bénéficient d’un abattement de 40 % sur les émissions de CO2, lorsque ces dernières ne dépassent pas 250 g/km.
Enfin, les foyers composés d’au moins trois enfants à charge bénéficient également d'une réduction du malus masse et du malus CO2, pour l’achat d’un véhicule de tourisme familial. La réduction du malus CO2 atteint 20 g/km par enfant, celle du malus masse de 200 kg par enfant.