Après une période de stabilité fin 2023, les taux ont fléchi en 2024. Cette tendance se confirme depuis le début de l'année. Fin février 2025, le taux moyen des crédits immobiliers est passé à 3,19%.
Selon les données de l'Observatoire Crédit Logement / CSA, la baisse des taux immobiliers entamée en 2024 se poursuit en 2025. Après une baisse rapide de 10 points de base (pdb) en janvier, le taux moyen, toutes durées d’emprunt confondues, a encore reculé de 3 pdb en février. Cette baisse hivernale est notable, les établissements de crédit révisant généralement leurs tarifs à la baisse un peu plus tard dans l’année (au printemps).
Fin février 2025, le taux moyen des crédits immobiliers est passé à 3,19%, contre 3,22% en moyenne en janvier. Dans le détail, les taux des prêts à taux fixe s’affichaient en moyenne à 3,07% sur 15 ans, 3,06% sur 20 ans et 3,16% sur 25 ans. En revanche, la durée moyenne de remboursement augmente, 68,2% des prêts souscrits en février ayant été consentis sur une durée de plus de 20 ans contre 65,7% en janvier.
Côté marché, le prix des logements anciens a reculé partout dans l'Hexagone en 2023 (-4% en moyenne sur un an) et en 2024 (-2,1%). Une accalmie est constatée depuis le début de l’année 2025 (-0,7%) mais ce n’est pas encore la reprise. Cette baisse des prix, cumulée à la baisse des taux des crédits, booste sensiblement le pouvoir d'achat immobilier des candidats à l'acquisition.
Pour une même mensualité de remboursement, vous pouvez emprunter plus aujourd'hui qu'il y a un an, donc acheter plus de mètres carrés (ou dans un quartier plus coté). Selon les simulations effectuées par le courtier en prêts Cafpi, le pouvoir d’achat immobilier a augmenté en 2024 de 6% à Reims, de 6,33% à Rennes, de 7,59% à Nice et de plus de 9% à Montpellier.
Avantage supplémentaire, la marge de négociation des acheteurs a progressé ces dernières années. Selon le Baromètre LPI-IAD, elle était en moyenne de 8% au niveau national en janvier 2025 (+12% sur un an). Un peu moins pour les appartements (7,5% en moyenne; en hausse de +10% sur un an), un peu plus pour les maisons individuelles (8,5% en moyenne, +14% sur un an).