Les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques) investissent dans des entreprises non cotées en Bourse. L’investisseur privé peut accéder à deux classes d’actifs, le capital-investissement et la dette privée. Définitions et différences.
Les FCPR dits de «capital investissement» (ou Private equity) sont des fonds d’investissement collectif composés en majorité de titres d’entreprises non cotées en Bourse. Il en existe trois catégories :
L’objectif du fonds est de prendre des participations, minoritaires ou majoritaires, dans le capital d’entreprises de petite ou de moyenne taille, dans des conditions analogues à l’achat d’actions cotées.
L’épargne collectée auprès des investisseurs particuliers permet de financer des entreprises à différents stades de leur développement. Selon la stratégie du fonds, le capital investissement peut consister en un soutien financier apporté à de jeunes entreprises prometteuses (capital-risque), à des entreprises matures en phase d’expansion (capital développement), à des entreprises en difficulté nécessitant une restructuration (capital retournement) ou encore à des entreprises florissantes à la recherche d’un successeur (capital transmission)
Les FCPR dits de «dette privée» (ou Private debt) n’investissent pas dans le capital des entreprises non cotées en Bourse. Ils leur apportent des financements directs. L’objectif est de proposer des prêts aux entreprises privées afin de leur permettre de se développer sans avoir recours au circuit bancaire traditionnel. Des prêts destinés, selon le cas, à payer de nouvelles acquisitions, à faire face à une commande importante, voire à surmonter des difficultés financières.
La dette privée est construite sur le modèle des obligations cotées. La rémunération provient des intérêts versés par les entreprises emprunteuses, généralement distribués chaque trimestre aux investisseurs. Les rendements bruts se situent entre 4 et 12% selon le niveau de risque et la structure du capital.
La dette privée représente une alternative de financement en plein essor, avec plus de 1.350 milliards d’euros d’actifs sous gestion en 2025. Désormais accessible aux particuliers via les unités de compte de l’assurance vie et du plan d’épargne retraite (PER), elle constitue un excellent outil de diversification. Sa faible corrélation avec les marchés financiers permet en effet de mieux protéger son capital lors des périodes d’agitation boursière.