Le succès des ETF auprès des investisseurs particuliers ne se dément pas malgré les turbulences du commerce international. Ces placements diversifiés et ciblés ont capté près de 450 milliards de dollars au premier semestre.
Malgré les incertitudes du commerce international, les droits de douane américains et le ralentissement de la croissance mondiale, le succès des ETF (Exchange Traded Funds), ou Trackers, ne se dément pas en 2025. Ces fonds collectifs d’investissement cotés en bourse, dont l’objectif est de répliquer les performances d’un indice de référence, séduisent toujours plus les épargnants, attirés notamment par leurs faibles frais de gestion et leur diversité.
Très présents sur le marché américain, les ETF ont réalisé une collecte proche de 450 milliards de dollars au premier semestre selon le Wall Street Journal. A ce rythme, les chiffres de 2024 pourraient être nettement dépassés en 2025. Pour rappel, les montants placés dans des ETF l’année dernière sont évalués à 1 590 milliards de dollars. Fin 2024, la capitalisation mondiale des ETF (hors Chine et Inde) atteignait 14 500 milliards de dollars, dont 10 750 milliards pour les ETF américains et 2 400 milliards pour les ETF européens.
Ces fonds traditionnellement adossés aux indices boursiers ont su se renouveler au fil du temps. Ils permettent désormais d’accéder à des investissements diversifiés dans de nombreux secteurs d’activité et de nombreuses zones géographiques, ou encore dans des titres moins risqués que les actions comme les obligations. Les ETF obligataires et les ETF sectoriels se développent de plus en plus aux côtés de ceux sur les indices actions.
Cette diversification explique en partie la bonne tenue des ETF face à la politique américaine sur les droits de douane. Ces placements résistent et performent malgré les politiques protectionnistes des États-Unis sur ce point. Ils ne sont cependant pas insensibles aux évolutions profondes de la politique mise en œuvre par le Président des Etats-Unis, en matière environnemental notamment. Pour preuve, les fonds spécialisés dans les énergies propres et le climat ont sous-performé en 2024.