Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
Le rejet des motions de censure visant à renverser le gouvernement Lecornu a apaisé les marchés jeudi dernier et a ouvert la voie aux débats sur le budget. De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump a annoncé vendredi, lors d’une interview à Fox News, que les droits de douane supplémentaires de 100% annoncés sur les produits chinois n’étaient pas viables, ce qui a évidemment rassuré les investisseurs. Mais ceux-ci semblent prudents avec la salve de publications de résultats trimestriels à venir et les tensions commerciales toujours présentes entre les États-Unis et Pékin d’un côté, et l’Inde de l’autre. La Bourse de Paris a donc continué jeudi dernier son ascension avec une hausse de 1,38% après le retour d’une certaine stabilité politique. L’indice parisien a clôturé vendredi quasiment à l’équilibre (- 0,18%), une séance marquée par l’envolée d’EssilorLuxottica qui a publié de très bons résultats. Lundi, le CAC 40 (+ 0,39%) a été porté par le luxe avec la vente de Kering Beauty à L’Oréal, et mardi l’indice parisien a inscrit son record absolu à 8 271,48 points pour terminer en hausse à 0,64%, avec un beau rebond d’Edenred. Il termine ce mercredi en baisse de 0,63%, à 8 206,87 points et s’adjuge 1,61% sur l’ensemble de la séquence.
Aléas ou pas, Wall Street a connu une belle progression au terme de la semaine écoulée jusqu’à mardi soir. En effet, aux États-Unis, le S&P 500 s’est adjugé 1,37% quand le Nasdaq a fait mieux, avec une hausse de 1,92%. Pourtant, les marchés ont d’abord été freinés par les inquiétudes autour de la stabilité financière de certaines banques régionales américaines, qui ont pesé sur l’ensemble des valeurs du secteur. De même, la paralysie budgétaire se poursuit avec le shutdown déclenché le 1er octobre, et nombre d’indicateurs financiers ne sont plus publiés. Mais les investisseurs ont été soulagés par le ton plus conciliant adopté par Donald Trump vis-à-vis de Pékin sur les droits de douane. Enfin, les publications trimestrielles sont plutôt de bonne facture, ce qui soutient le marché. En Asie, le Nikkei 225 japonais a profité de l’arrivée aux affaires de la première femme Premier ministre dans le pays, Sanae Takaichi, et s’est envolé de 3,43%. En revanche, la Chine traverse une zone de turbulences avec une croissance qui ralentit au T3, au rythme trimestriel le plus faible depuis un an. Le CSI 300 en pâtit, avec un recul de 0,30%, tout comme le Hang Seng, qui se replie de 0,47%. Enfin, en Europe, le DAX allemand grappille 0,38%, et se rapproche à nouveau de son plus haut historique.