Tendances Bourses : un bilan de la semaine écoulée sur les marchés français et étrangers.
Le CAC 40 a évolué sans véritable direction durant la semaine, dans un climat atone et prudent. Fait marquant annoncé jeudi : Eiffage remplacera officiellement Edenred au CAC 40 à partir du 22 décembre 2025. Le géant du BTP affiche une performance robuste (+ 43 % en 2025) tandis que le spécialiste des titres prépayés subit un déclin boursier spectaculaire (- 42 % depuis janvier 2025) dû à des changements réglementaires. Le marché du travail américain se refroidit avec un taux de chômage montant à 4,6 % et en Europe, les indices PMI montrent un ralentissement plus fort que prévu. Par ailleurs, la BCE devrait maintenir ses taux directeurs ce jeudi lors de la dernière réunion du Conseil des gouverneurs de 2025. Enfin, les négociations entre les émissaires ukrainiens et américains auraient enregistré des « progrès », sans que les questions territoriales soient résolues. L’espoir d’une désescalade a pesé sur les valeurs de la défense. Jeudi dernier, le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,70 %, avant de céder 0,21 % sur la séance suivante. Après le week-end, l’indice parisien s’est relevé et gagne 0,70 % lundi, puis en baisse mardi et mercredi de respectivement 0,23 et 0,25 %. Le benchmark termine à 8 086,05 points et grappille 0,79 % sur la semaine. Du côté des valeurs, Kering signe la meilleure performance de la période avec une hausse de 8,38 %. À l’inverse, Legrand perd 4,15 %.
Alors qu’une belle année boursière touche à sa fin aux États-Unis, l’heure des doutes aurait-elle sonné ? Sur la séquence de cinq séances qui s’est terminée mardi soir, le S&P 500 s’est replié de 0,59 % à 6 800,26 points quand le Nasdaq Composite, lui, cédait pratiquement 2 %. L’IA suscite toujours autant de questions portant sur la rentabilité future des investissements massifs consentis en la matière. Sur la semaine, Broadcom et Oracle ont ainsi dévissé de l’ordre de 16 %, Alphabet et Amazon cédant environ 4 %. Les prémisses d’une rotation vers des valeurs plus défensives semblent poindre. En outre, du côté macroéconomique, la conjoncture américaine continue de donner de signes de plafonnement, notamment du côté de l’emploi sur lequel le BLS a enfin fait le point. Cependant, voilà qui renforce les anticipations de baisses de la Fed de taux l'année prochaine. En Asie, le Nikkei 225, riche en équipementiers liés aux acteurs de l’IA, a corrigé de 2,16 % dans le sillage de Wall Street, d’autant que la Banque du Japon devrait de nouveau relever ses taux. En Chine, des statistiques encore sans relief ont pesé sur les indices, qu’il s’agisse du CSI 300 continental (- 0,26 %) ou du Hang Seng de Hong Kong (- 0,28 %). En Europe enfin, le DAX 40 allemand s’est tassé symboliquement de 0,36 %.