Le capital-investissement a le vent en poupe auprès des investisseurs particuliers depuis plusieurs années. Désormais accessibles avec une mise de départ minime, il permet au plus grand nombre de diversifier son patrimoine dans le non coté.
Les chiffres du marché français illustrent la croissance continue du Private Equity. Chaque année, plusieurs dizaines de milliards d’euros sont levés pour financer des milliers d’entreprises en phase de création, de développement ou de transmission, renforçant ainsi l’économie réelle. Cette dynamique témoigne du rôle structurant du capital-investissement dans le soutien à l’innovation, à la compétitivité des PME et à la création d’emplois.
Cette croissance soutenue n’est désormais plus réservée aux investisseurs institutionnels, aux « family offices » et aux particuliers fortunés. La démocratisation est en marche et certains fonds de Private Equity comme les fonds communs de placement à risques (FCPR) ou les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) sont aujourd’hui accessibles à partir de 1000 euros. L’investissement dans les sociétés de capital investissement (SCR) ou les sociétés de libre partenariat (SLP) devient également plus accessible.
Le Private Equity séduit car il permet aux investisseurs de diversifier leur patrimoine en participant directement au financement d’entreprises non cotées, innovantes ou en croissance. Cette classe d’actifs est principalement destinée aux épargnants disposant d’un capital déjà constitué, qui recherchent du rendement sur le long terme et sont capables d’accepter une part d’illiquidité. Cette illiquidité est inhérente au private equity : les fonds sont souvent bloqués pendant plusieurs années, sans possibilité de retrait, ce qui impose d’investir uniquement une part du patrimoine que l’on n’a pas besoin de mobiliser rapidement. Ce sont des profils de particuliers avertis souhaitant dynamiser leur portefeuille et profiter de la création de valeur en intégrant une part de non coté dans leurs investissements.
L’investissement dans les PME non cotées est facilitée grâce à des tickets d’entrée réduits et à des fonds gérés par des sociétés de gestion reconnues. Il reste toutefois un placement à risques à envisager dans une stratégie patrimoniale globale, en complément d’actifs liquides comme l’assurance-vie et d’actifs patrimoniaux comme l’immobilier locatif.